4 octobre 2024

Sénior : comment rester autonome le plus longtemps possible ?

L’autonomie participe forcément au ressenti positif des dernières décennies vécues par les séniors. C’est souvent lorsque les premiers signes de dépendance font leur apparition que le déclin cognitif et physique s’accentue à un rythme plus rapide. Pourtant, il est possible de stopper ou de freiner la perte d’autonomie en mettant en place ces 3 conseils pratiques et faciles à suivre.

1. L’activité physique régulière est essentielle pour bien vieillir

Il ne s’agit pas de courir des marathons tous les week-ends, ni de s’astreindre à la pratique d’une activité physique qui ne procure pas de plaisir. Le but est plutôt de trouver une façon de rester actif physiquement tout en profitant de ce moment. L’activité sportive commence dès les étirements du matin, au lever du lit. Une marche de 20 minutes pour se rendre au marché, une session de jardinage dans l’après-midi, quelques longueurs à la piscine pendant la pause déjeuner, une demi-heure de ménage constituent autant de moments pendant lesquels le corps est en mouvement.

Les séniors qui s’inscrivent à des cours de gymnastique, de randonnée ou de ping-pong en club bénéficient à la fois des bienfaits physiques de la pratique et de l’aspect social de l’activité en groupe. Dans les Ehpads dans le 08, les équipes organisent régulièrement des séances de sports collectifs entre résidants afin de favoriser les liens au même titre que la mobilité.

2. Trouver des passe-temps qui stimulent autrement le cerveau

Pour freiner la dégénérescence cognitive, les activités qui impliquent de nouveaux apprentissages ou qui sollicitent des façons différentes de penser et d’agir sont efficaces. Si vous êtes adepte des sudokus, essayez aussi les mots fléchés ou le rami. Si vous aimez lire, vous pourriez changer de style de lecture ou vous attaquer à des livres plus exigeants. Si la musique est votre passion, pourquoi ne pas vous mettre au chant ou au piano ? Il n’y a pas d’âge pour débuter, au contraire, tout nouvel apprentissage est bénéfique, car il sollicite la création de nouvelles connexions neuronales.

Vous manquez de partenaires pour vos parties de belote ou de tarot ? Envisagez de consulter un annuaire des maisons de retraite afin de trouver un établissement qui accepte les visites et vous permette de proposer cette activité à des résidants également isolés.

3. L’intérêt de conserver des petits plaisirs au quotidien

On connait le rapport très fort qui existe entre la santé physique, la santé cognitive et la santé mentale. Plus vous parvenez à garder le moral, plus votre organisme se montrera résistant face à la maladie et face aux symptômes de la vieillesse. Cela vous laissera aussi le temps d’envisager l’avenir sereinement, en cherchant par exemple sur https://www.conseildependance.fr/maison-retraite/ehpad/ille-et-vilaine-35 une maison de retraite qui pourrait vous convenir d’ici quelques années.

Maintenant que vous avez du temps, profitez-en pour cultiver ces petits plaisirs qui ont pu vous manquer dans votre vie passée :

– faire pousser de jolies fleurs ;

– prendre le thé dans un salon un jour fixe de la semaine ;

– aller au cinéma le matin, lorsque les séances sont moins chères et les salles vides ;

– rendre visite à une amie et bavarder autour d’un café ;

– vous investir dans une association ou auprès de personnes défavorisées ;

– adopter un compagnon à quatre pattes ;

– faire votre arbre généalogique ;

– voyager, seul ou accompagné.

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