30 avril 2024
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Les médailles religieuses que portent pèlerins et baptisés ont un rôle protecteur

Porter sur soi un objet protecteur est une coutume humaine qui remonte à la nuit des temps ! Qu’il s’agisse d’un pendentif, d’un dessin, de mots ou de signes (brodés, dessinés, gravés, sculptés…), d’une gemme, d’une médaille ou autre bijou, etc., les amulettes peuvent prendre plusieurs formes. Certaines ont vocation à protéger non pas des personnes mais des lieux plus ou moins grands (le foyer d’une famille, un immeuble, un village). En Amérique notamment, un fer à cheval accroché au-dessus de sa porte est censé protéger la maison des intrus et de la malchance. En tous lieux, et de tous temps, les statuettes de dieux et de déesses, certains symboles, certaines parties du corps comme la main ou les yeux, ont été utilisés pour  éloigner le mal. On a même utilisé des amulettes pour protéger les morts dans leur voyage dans l’au-delà (ainsi des scarabés sculptés placés dans les tombes par les anciens égyptiens).

Amulettes et talismans

Les amulettes ont traditionnellement un rôle strictement protecteur, ce qui les distingue des talismans qui tout à la fois protègent et sont dotés d’autres pouvoirs magiques. Ces pouvoirs peuvent découler de leur matière, des images qu’ils véhiculent, des incantations ou évocations qui y sont gravées ou inscrites. En Chine, présents dès débuts du taoïsme, les talismans étaient censés faire trembler les fantômes et contrôler les démons…

Les médailles religieuses

Si elles sont, tout comme les amulettes, porteuses de protection, les médailles religieuses (https://www.sanctis.fr/medaille-religieuse ) s’en distinguent aussi nettement, du moins dans les cultures chrétiennes. Pourquoi ? Parce qu’elles sont toutes ancrées dans des rites religieux dont la source est la même partout (Dieu, le Christ ou l’Esprit, les trois facettes du divin selon cette tradition), et pour ainsi dire indépendante du fournisseur.

Deux médailles religieuses

Prenons, par exemple, les premières médailles religieuses populaires qui se mirent à circuler au Moyen-âge. Il s’agissait de pièces métalliques rondes que les pèlerins accrochaient à leur vêtement ou à leur chapeau tout à la fois en mémoire de leur pèlerinage, comme preuve de l’avoir fait et marque de dévotion (médaille de Lourdes, de la vierge miraculeuse). Et, depuis le XIXème siècle, il est de coutume d’offrir aux baptisés une médaille de baptême pour marquer sa naissance à la vie spirituelle et son entrée dans la communauté des croyants. Une médaille qui, théoriquement portée à vie, lui rappellera son lien à l’Esprit, à sa lumière, à sa protection et à sa bénédiction. Il suffit de faire le tour des symboles qui y sont généralement moulés pour voir le rôle protecteur accordée à la médaille de baptême.